Lyna Khoudri Et Son Mari – L.K. Vous n’êtes plus vous-même ; tu es le protagoniste. Vous avez été motivé par les impulsions de votre personnage et non par sa loyauté. Pour le dire autrement, vous lui avez donné vie. Vous agissez d’une manière qui ne correspond pas à qui vous êtes réellement.
UN J. Sans vous, le personnage n’a aucun sens, et vous ne pouvez pas faire de série sans lui. Je peux moi regarder dans les films. Ce qui donne? Comme je ne me vois pas, je me crée une nouvelle identité dans ma tête. Mais vous êtes tout aussi grincheux et gentil dans vos films que dans la vraie vie. Vous avez laissé transparaître vos vraies couleurs… Personne ne devrait essayer de jouer son personnage réel à l’écran. Acteurs, votre travail est ici.
L.K. Nous, Français, ne sommes pas particulièrement ouverts à la composition. Je peux teindre mes cheveux de la couleur que je veux, avoir les yeux bleus, etc. L’actrice algérienne Sofia Boutella; son rôle dans “La momie” Elle a subi un énorme changement, mais elle a refusé le rôle car personne ne croit que quelqu’un d’autre puisse le jouer. D’accord, vous m’avez eu ; Fériel me fait réfléchir sur moi-même.
J’ai écrit de la musique parce que c’est ce que le rôle exigeait. Nous allons partir et vous abandonner. UN J. Le contraire de sa propre essence peut être décrit avec précision. L’acteur fait ses devoirs pour paraître crédible. Un vrai médecin pourrait jouer un médecin à l’écran, mais un comédien serait plus efficace car il accorderait plus d’attention aux détails et montrerait davantage. Le vrai médecin adopte une approche méthodique et analytique du traitement. Comment puis-je éviter les clichés ?
L.K. Il est important d’écrire, de jouer et de créer.
UN J. Un ours peut incarner un avocat nommé Paul dans un jeu de rôle. Et si François peut jouer Mohamed, tant mieux… Ce métier est né dans le saltimbanque, il est donc tout à fait normal qu’on y retourne. Personne n’a posé une telle question lors de la diffusion en direct. Il n’y a pas eu de casting, il a donc fallu trouver des acteurs grâce à la bouche à oreille.
Selon L.K., dans le théâtre nô japonais traditionnel, les acteurs masculins jouent traditionnellement des rôles féminins. Tous les sept ans, les acteurs changent de rôle. Les acteurs passent toute leur vie à perfectionner leur art en vue de jouer des rôles.
Depuis l’âge de cinquante ans jusqu’à sa disparition, un homme joue le rôle d’une fille. Cet acteur devient un trésor national car il possède le rôle ; on le lui a donné, et il le remet. Et quand il a 80 ans et qu’il joue une jeune femme, on ne voit que la jeune femme. Toutes les hypothèses sont jetées par la fenêtre dans cette leçon de théâtre.
L’idée d’éloignement a été évoquée pour la première fois par l’ONU J. Bertolt Brecht. L’acteur se sentait clairement profondément lié à ce rôle. Le Joker “Dark Knight” de Nolan, Heath Ledger, se serait suicidé parce qu’il était tellement immergé dans son rôle.
Pourquoi devraient-ils s’inscrire à ce cours ?
UN J. Pas tant pour leur apprendre que pour leur transmettre des connaissances. Je ne suis pas enseignant, mais s’il vous plaît, faites-moi quand même confiance. Ils devraient utiliser le théâtre pour enquêter sur les conflits internes et l’expression de soi. Si vous voulez un coup de main, je peux vous en donner un.
Quelles sont certaines de vos activités actuelles et futures ?
Voyoucratie de FGKO, “L’extraordinaire voyage du fakir” de Ken Scott, “La route d’Istanbul” de Rachid Bouchareb, et “Les Dattes d’Aoulef”, mon livre adapté en français. L.K. Je suis actuellement en tournée avec les scènes françaises et européennes des “Actrices” de Pascal Rambert jusqu’en avril. Nous travaillons sur un projet avec Abel, mais pour le moment nous ne pouvons pas en dire grand-chose.
Dans une interview pour Télématin diffusée sur France 2 le 4 avril, François Civil revient sur son idylle à l’écran avec Lyna Khoudri en prévision de la sortie des Trois Mousquetaires mercredi prochain. Lyna Khoudri, qui a joué dans le film “Une zone à défendre” aux côtés de François Civil, est du genre à garder sa vie personnelle privée.
Lyna Khoudri est une femme très privée, c’est un euphémisme. L’actrice franco-algérienne de 30 ans n’est pas du genre à parler de sa vie personnelle lors des interviews. Il est difficile de savoir si un homme souhaite partager votre vie. Cependant, Lyna Khoudri a évoqué son partenariat cinématographique avec François Civil dans de récentes interviews. Mais plus encore, dit-elle dans un entretien à Première, ” parce que ça s’accorde si bien entre nous deux.”
Et si vous demandez à Lyna Khoudri pourquoi elle et François Civil sont si proches, elle vous répondra que c’est parce qu’ils sont de la même génération, ont les mêmes références culturelles et apprécient les œuvres artistiques et culturelles similaires. De nos jours, nous sommes tout aussi puissants en dehors des chaînes de montagnes. De son côté, François Civil n’a jamais enregistré la moindre amitié. Alors peut-être…
Ce vendredi 7 juillet, Lyna Khoudri joue aux côtés de François Civil dans le film Disney+ Une zone à défendre. Elle y incarne Myriam, une militante écologiste qui se bat dans une ZAD et finit par succomber aux charmes de Greg, un agent secret de la DGSI. Pour cet événement spécial, Closer vous propose de plonger dans la vie privée de Lyna Khoudri et de vous intéresser particulièrement à sa vie amoureuse.
En effet, les deux acteurs étaient apparus dans les productions de Bac Nord Les Trois Mousquetaires et Une zone à défendre. Ensemble, leurs voix se sont doublées dans le dernier “Buzz l’éclair”. “C’est tout à fait par hasard, une heureuse coïncidence : personne ne s’est réuni et n’a planifié ça comme ça : cette année, ce sera le duo François Civil et Lyna Khoudri. Mais plus encore, dit-elle dans un entretien à Première, ” parce que ça s’accorde si bien entre nous deux.”
La rencontre de deux acteurs qui rapprochent l’Algérie, la ville d’Aubervilliers, le théâtre et le cinéma… Rendez-vous parisien. Vous avez tous deux grandi à Aubervilliers. Est-il juste de dire que cette zone autrefois rurale est devenue un pôle majeur de production hollywoodienne ?
Khoudri, Lyna. Je n’aurais pas aimé m’imprégner des deux cultures si j’avais été parisienne. C’est un véritable trésor.
Ibn Jafri’ahm Abel. Tout le monde a accès aux arts ; les adhésions à des ateliers de théâtre, par exemple, sont hautement symboliques. Mais ce n’est pas spécifique à Aubervilliers. Aller au cinéma dépend de chacun et de ses préférences.
Être algérien, c’est être citadin et arborer un drapé. Est-ce un plus ou un moins ?
UN J. Ni un avantage ni un inconvénient ne peuvent être trouvés. Plutôt que d’être un obstacle, la ville et ses auvents omniprésents constituent une source de force. Ces stéréotypes étaient si répandus dans l’industrie que lorsque je me présentais aux castings, j’étais traité comme un voyou d’une petite ville. Il ne faut pas avoir peur de se battre pour atteindre ses objectifs.
J’étais jaloux que quelqu’un d’autre ait été choisi à ma place.
Vous incarnez le terroriste Abdelkrim dans le film « Tombouctou ».
Pour mon premier film, je n’aurais pas pu rêver d’un meilleur rôle, et pourtant j’avais peur de parler de mon passé. J’aurais été jaloux si quelqu’un d’autre avait été choisi à ma place. UN J. La force d’un acteur réside dans sa capacité à jouer n’importe quel rôle. Aujourd’hui encore, le mot « banlieue » a une connotation négative.
La ville d’Auvergnilliers fut mentionnée ; il a été décrit comme un lieu positif où les opinions négatives sont minoritaires et ne doivent pas être considérées comme représentatives de l’ensemble. Même au XVIe siècle, les espions étaient monnaie courante. Lorsque vous vous amusez, affichez-vous vos capacités ou les gardez-vous pour vous ?
L.K. Ni l’un, ni l’autre…
UN J. Sur interpréter. Et s’amuser, c’est éprouver de la joie.
L.K. Je dirais que jouer, c’est se cacher au point de s’oublier.
UN J. Et plus encore, abandonner et céder. Rechercher cet état d’abandon pour atteindre un état de perfection sublime.
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